Congo/Recherches Scientifiques : des étudiantes en atelier sur l’intelligence artificielle qui est la science de demain.

« La science au service de l’autonomisation des femmes : la femme congolaise à l’ère de l’intelligence artificielle ». C'est sur ce thème que l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (Anvri) organise, du 29 mars au 2 avril, un atelier en faveur des femmes et filles de science.

L’intelligence artificielle est l’ensemble des théories et techniques des programmes informatiques capables de simuler certains traits de l’intelligence humaine en termes notamment de raisonnement, d’apprentissage…

Toutefois, pour que l'autonomisation des femmes soit significative, les femmes doivent également jouir de l'autonomie et de la confiance en elles nécessaire pour apporter des changements dans leur propre vie a indiqué le directeur général de l’Anvri, Patrick Obel Okeli, ouvrant les travaux de cet atelier. A cela inclut notamment la possibilité et le pouvoir d'initier et d'influencer les prises de décision tout en bénéficiant les mêmes droits que les hommes et en subissant aucune violence a-t-il estimé.

parlant de la situation de la femme dans le monde, Patrick Obel Okeli a souligné que d'après les études de l'ONU sur la base des données de l'Organisation Internationale du Travail, 75% des hommes en âge de travailler font partie de la population active, contre seulement la moitié des femmes de la même tranche d'âge. les femmes continuent de se voir refuser un salaire égal à travail équivalent et sont moins susceptibles que les hommes de percevoir une retraite, ce qui engendre de grandes inégalités de revenus tout au long de leur vie. Au Congo, d'après une enquête réalisée par ECOM en 2005, le système éducatif congolais est caractérisé par une proportion élevée de la population alphabétisée. la pauvreté est plus importante dans les ménages dont le chef est une femme. En termes d'intensité de la pauvreté, ce sont encore les ménages dont le chef est une femme.

Pendant cinq jours que va durer l'atelier, les différents formateurs nationaux et internationaux, depuis la France, le Ghana et la Chine, vont interagir en ligne par visioconférence pour former les femmes qui y prennent part. « Celles-ci ont été présélectionnées après un entretien sur la base de leurs connaissances dans les domaines de l’électronique et de l’intelligence artificielle », a expliqué le directeur général de l’Anvri, Patrick Obel Okeli, ouvrant les travaux de cet atelier.

Pour lui, l’intelligence artificielle s’impose comme la science de demain par sa capacité à améliorer le bien-être de l’humanité. Au cours de cet atelier, il est de l’autonomisation économique des femmes congolaises à travers le développement de l’intelligence artificielle dans le pays. 

L'Afrique doit maintenant s'approprier cette révolution technologique de l'intelligence artificielle. Si les africains ne contribuent pas à l’essor de ces technologies, elles seront biaisées et auront de mauvaises répercussions sur eux, une fois mises en œuvre. ainsi, il convient de former une main d’œuvre qui formulera et mettra en œuvre ces solutions. L'intelligence artificielle ne cogne pas à notre porte, mais s'impose comme la science de demain, cela par sa capacité à améliorer le bien être de l'humanité a estimé Patrick OBEL OKELI.

C'est ainsi que pour apporter sa pierre à l'édification d'un Congo tourné vers une économie du savoir et la culture de l’excellence que l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation dans une démarche à l’adoption d'une approche systémique pour éliminer les obstacles empêchant les femmes d'exercer leurs droits économique, s'est proposé à co-organiser cet atelier en partenariat avec la direction générale de l’innovation technologique, l’institut nationale de recherche en science de l'ingénieur et l'innovation technologique, Full Embedded, Congo Engeneering et service, le chef honor TOUDISSA et en collaboration avec L.I.T.I.A