Congo/Enseignement supérieur : des chercheurs consolident leurs capacités en rédaction des articles scientifique.

Chercheurs, enseignants chercheurs et doctorants prennent part à l’atelier sur ‘’La rédaction des articles scientifiques’’, organisé par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (Anvri), du 21 au 26 mars à Brazzaville. Cet atelier a eu pour objectif de faire en sorte que les travaux documentés de ces derniers soient acceptables dans des revues spécialisées.

la rédaction d'articles en vue de leur diffusion reste l'une des activités plus importantes des chercheurs et des enseignants chercheurs. la science existe parce que les scientifiques sont des écrivains et des conférenciers.La rédaction est autant un moyen de clarifier les découvertes ou les interventions, que d'informer d'autres chercheurs du même domaine de recherche ou de domaine connexe des avancées ou des données. Toutefois, pour atteindre cet objectif, le chercheur devra s'approprier préalablement les méthodes habilitées nécessaires à la rédaction d'articles scientifiques a indiqué le directeur général de l’Anvri, Patrick Obel Okeli,

Que ce soit en science exactes et naturelles, en sciences sociales et humaines, et en sciences d'ingénieur. La rédaction d'un article scientifique doit respecter des normes relativement rigides. Ces normes servent de gardes-fous et permettent d'orienter l'auteur pour la production d'un texte clair. Une structuration bien établie peut paraitre contraignante, mais constitue une nécessité pour que le lecteur comprenne le développement conceptuel et intellectuel de l'auteur. Une noncé clair de l'objectif, du propos et des conclusions est la solution pour une transmission d'un message efficace a-t-il ajouté.

la qualité de l'écrit, celles des figures et tableaux, ou des références sont tout aussi primordiales que les résultats et les analyses. La crise sanitaire mondiale liée à la covid 19 a révélé au monde entier l'urgence et le besoin de favoriser un accès libre et équitable à l'information scientifique par le partage des connaissances, des données, des méthodes et processus scientifiques nécessaires, afin de relever les défis sanitaires, environnementaux, sociaux et économiques complexes et interdépendant auxquels sont confrontés les peuples et la planète. Une situation qui a montré la place et le rôle que jouent la science, la technologie et l'innovation dans la résolution de ces défis mondiaux, notamment o travers l’amélioration de l'accessibilité de l'information scientifique, faisant ainsi de la science un bien commun au service de la communauté. La valorisation scientifique constitue l'un des moyens par excellence pour rendre visible les résultats de la recherche a-t-il poursuivi.

En souhaitant pleins succès aux travaux de cet atelier, la ministre Edith Delphine Emmanuel a rappelé que la capacité des chercheurs congolais à rivaliser sur le marché mondial et sous-régional dépendra de la qualité des résultats de leurs travaux scientifiques.

Cependant, passer de la production de la recherche à sa transcription claire et documentée est souvent un exercice difficile pour les doctorants, les jeunes chercheurs et les enseignants chercheurs. Une difficulté qui est en partie responsable de la faible publication des résultats de la recherche congolaise, c'est-à-dire les résultats obtenus ne sont pas toujours publiés ou utilisés par les utilisateurs finaux des résultats de la recherche et de l'innovation a déclaré Edith Delphine Emmanuel.