Congo/Tourisme : l'Office de Promotion de l'industrie Touristique aux abois, les agents cumulent 24 mois d'impayés, le ministre de tutelle aux abonnés absents.

L’office de promotion de l’industrie touristique a pour mission d’accroître le flux touristique au Congo. C’est dans cette vision que la loi portant création de cette structure a été adoptée dans les deux chambres du parlement en juillet 2013. 

Attirer davantage de touristes, tel est l’objectif fixé par les pouvoirs publics.

«Le Congo n’accueille aujourd’hui qu’environ 237.000 visiteurs par an, qui sont pour la plupart des touristes d’affaires. Cette fréquentation touristique est encore relativement faible alors que le pays dispose des atouts nécessaires pour relever le niveau de fréquentation »

Pour redresser la courbe, il a été mise en place une politique de promotion des entreprises afin de mettre en service des outils d’exploitation et de gestion équitables des performances des systèmes politiques. « L’office peut commercialiser les produits ou services touristiques avec les agences de voyages, les sites d’hébergement et autres. Le tourisme, à travers les revenus qu’il génère, apporte des changements à la structure sociale et ouvre la voie aux activités économiques multiformes, en créant des emplois »

Dans le but de faire du tourisme un secteur productif capable de contribuer à hauteur de 10% du produit intérieur brut, le Congo avait préconisé créé des entreprises touristiques en vue de diversifier son économie.

Cette structure a donc pour missions : élaborer et commercialiser les produits touristiques ; aider les personnes morales et physiques œuvrant dans ce domaine à promouvoir leurs activités touristiques ; enfin, assurer la promotion des manifestations touristiques notamment, les foires, les salons et les ateliers.

Malheureusement, depuis plus de deux ans, l'Office de Promotion de l'industrie Touristique (OPIT) est aux abois, aux oubliettes ; navigue à vue ; les agents sont affamés depuis plus de deux ans pas de salaires.

Est-ce qu'aujourd'hui, le ministre de l'industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs ne court-elle pas le risque de tuer cette structure stratégique et technique qui accompagne ledit ministère dans sa politique visant la vente de la destination Congo, d'autant plus que le tourisme est compté parmi les 5 piliers de la diversification de l'économie congolaise? 

Jusqu'aujourd'hui, l'OPIT n'a pas de conseil d'administration.
le président du conseil d'administration n'est pas toujours nommé.
le nouveau Directeur Général a été nommé seulement en mars dernier. 
l'organe navigue à vue et les autorités compétentes jouent aux abonnés absents, aux cent mille diables, aux cinq cents diables.
La question que l'on se pose où va l'argent qui sort du trésor public chaque mois destiné à payer les salaires des agents de cette structure qui croupissent dans la précarité, la misère ? 
Parce qu'en ce moment le travail prend un coup. Car un adage dit un homme une mission des moyens. 
Il y a encore des postes vacants au sein de l'OPIT dont la direction générale se trouve à l'aéroport. 

La haute autorité de lutte contre la corruption, la cour de compte et de discipline budgétaire, la CNTR doivent prendre cette situation à bras le corps.

Selon certaines indiscrétions, si les gens ne démissionnent pas de cette structure, semblerait-il, que de peur la ministre puisse nommer ses parents amis et connaissances à leurs places.
Est-ce que le non paiement des salaires des agents de l'OPIT n'est pas une manière de les chasser, afin que ces derniers perdent l'espoir et abandonne leur poste ? 

Une autre question que l'on peut se poser pourquoi les tours de ville ne se tiennent plus pour vendre la destination Brazzaville alors que le bus est logé dans l'enceinte de l'hôtel pefaco qui est aussi soit disant une structure de l'état congolais ? Est-ce que c'est le tourisme qui manque au Congo ou bien c'est l'organe qui est défaillant en tout cas la question mérite d'être posée.